À en croire une de ces formules que nous chérissons sans trop nous prendre la tête, le cœur aurait ses raisons que la raison ignorerait. C'est ce qui arrive à une jeune fille « wo mû giti » qui tomba éperdument amoureuse d'un Honorable Poilissime aux bikokora a faire retourner Karl Lagerfeld dans sa dernière demeure. Polinari pour ses parents, Apollinaire pour ses camarades et Popichou pour la demoiselle avait, à la surprise de son maquisard, entiché Kaneza Lauren Van der Outen. Cette fille était la fashion victim par excellence. Son nom arrondi à un néerlandais par excès était, assurait-elle un hommage a un chien qui avait souffert de dépression parce que « son proprio, un model mort dans un accident à Amsterdam l'avait laissé seul ». Elle avait lu ça dans un tabloïd comme elle l'aimait le faire.
Or, un jour, elle fit cette demande à son Papichou adoré.
- Tu sais,j'aimerais qu'un jour tu me fasses pleurer de joie.
- Et comment ?
- Si tu m'ammenais dans un resto, dans un coin où l'on parle le créole,où les femmes portent des ladras sur les têtes dans un endroit où abondent cocotiers et palmiers, ooooooh…
Elle ne termin pas sa phrase. Les mains sur le cœur, elle visionnait la scène dans son imagination, transportée comme une religieuse hystérique en transe qui croit être témoin d'une apparition de la Saints Trinité.
Elle rêvait des plages exotiques en Guadeloupe, en Martiniques et que sais-je encore.
Pour faire pleurer sa Laulau, Polinari usa d'un subterfuge pas moins cocasse. Il mit un bande a sur les yeux de Lauren et lui dit :
- Je t’emmène hahandi.
La go,naïve, crut que le mec allait lui montrer tous les papiers nécessaires pour la virée tant rêvée et répétait sans cesse : « Je croyais pas que tu le ferais, avec la maigre bourse que tu reçois, oooooooh »
Au bout d'une vingtaine de minutes, la voiture du père de Lauren- elle avait sorti le grand jeu pour faciliter la surprise de son homme qui lui avait expliqué qu'il en aurait besoin avec le chauffeur- s’arrêta devant le quatre étoiles sur la photo. Umwigeme akiyibona, elle est tombé en syncope. La suite, personne ne la connaît.
Pourtant Polinari avait raison. Ce qui est écrit en bleu, c'est du créole, ikeke,ibenye etc…. En plus il y'a des palmiers et la femme sur la photo a un madras sur la tête. Aka bourse kiwe kahagandagurikira uko…
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Cédric bahimpundu ces enfants d'arbre ntibazi ce que coûte un centime ya ki buruse
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